Il l'effleure avec adresse,
juste du bout des doigts.
Feignant presque la paresse.
Avide de caresses,
elle laisse la dentelle glisser.
Ensorcelée de promesses.
Dessinant des tresses,
ses doigts remontent jusqu'aux seins.
Ses bourgeons alors se dressent.
Explose là l'ivresse,
s'hérisse son fin duvet blond.
Frissons de délicatesse.
Voyant qu'elle s'empresse,
d'une main il empoigne un sein
et de l'autre une fesse.
De plisser mes yeux
Surgissent tes dunes électriques,
En toi je me perds
J'erre contre ta peau,
Épices et parfums iodés
Me dresse le chemin.
Elle décida de ne plus rien couper,
ni raser,
ni épiler.
Les jours passaient.
Elle se retrouvait.
En laissant ses poils repousser,
jamais elle n'aurait cru retrouver sa féminité.
Sa toison veillait sur son intimité.
Elle se sentait à la fois habillée
et plus nue que jamais.
En proie à ses vices.
La désirant tant comme amante,
l'exigeant rien que pour elle.
Au creux de ses cuisses.
Laissant courir ses mains tremblantes, enfouissant ses doigts rebelles.
À me faire rougir des tempes
Ta main guide les miennes sous la table.
Jeanne me sert à boire.
À me promettre de longues crampes
Je flatte ton entrecuisse insatiable.
Jade nous dit bonsoir.
Aller jusqu'à ce que tu te trempes
Puis rire de nos regards coupables.
Jules te sert à boire.
Le cliquetis de tes longs colliers
Lorsque tu prends les choses en main
Puis que tu me rends chose, l’air de rien.
Des chatouillis qui font vibrer
Du bout des ongles ou de tes seins
Avec ta langue ou tes doigts fins
Charivari des cercles d’acier
Suivant le rythme de ton bassin
Une cadence en quête du divin
Les cris que je laisse échapper
Et qui se mêlent aux tiens
Quand la décharge arrive enfin
En toi je me suis évadé
Mon corps est tien, le tien est mien
Enlacés jusqu’au lendemain
Lorsque ta main exerce une pression spontanée,
du galbe jusqu'au creux de mes fesses…
Je retiens ma robe en détresse.
Puis à tes drôles de caresses, je me laisse aller.
Tombe le crépuscule et tout ce qui va avec.
Elle se déshabille à l'entrée du champs de blé.
Il tremble, il panique, s'empêtre et bientôt recule.
Elle le désinhibe avant de le mettre à nu.
Monte la lune dans le ciel et lui au septième.
Je voudrais tant que tu me pétrisses.
Crûment.
Qu'en empoignant mes fesses je frémisse.
Longuement.
Que le duvet de tout mon corps se hérisse.
Immédiatement.
Et qu'enfin se presse contre moi le centre de ton vice.
Indéfiniment.
Un Oh ! s'échappa de sa bouche ronde
En majuscule, en forme de trouble
Désir qui brûle
Désir qui double
Sans nul mot
Se propageant comme une onde
Réunies par le hasard, les amies retrouvées bavardent sur le même drap.
Pourquoi le manger cuit si on le préfère cru?
Qu'importe le tissu quand la chaleur prend le dessus?
A quoi bon étouffer alors qu'on peut rire nue?
Un peu plus tard, les amantes se découvrent du bout des doigts.
Nourrie de caresses humides,
elle s'emplissait de notre joie.
A la croisée de nos fluides,
je m'abreuvais dans son delta.
Ses dessous rouges et noirs
me font l'effet d'une bombe
Je sens le souffle m'avoir
Rien n'y fait, je succombe
Et puis c'est comme des flashs,
balayant tout son corps.
Du haut de ses cuisses jusqu'au creux de ses aisselles.
Chaque fois qu'elle se lâche,
ses yeux bleus la dévorent.
Sa culotte en satin, son bustier de dentelle…
Voulant vider ce qui l'encombre
À l'ombre des regards passants
Elle étouffe ses pensées en nombre
En s'accroupissant lentement
Resurgissent là ses désirs sombres
La luxure, la chair et le sang
Hors de nous, hors de tout, nous nous défions
Les hordes de nos violons enfin s'accordent
Lissant ton sillon, enfin m’immisçant
Imitant les mouvements sans fin et lancinants
de ton propre bassin.
L'âme un peu trop près du ravin,
certains ont la main sur le cœur.
Les siennes vagabondent sur ses seins,
son bassin, ses fesses et ailleurs.
Toutes ces courbes le troublent
Quand s'évertuent les forces convexes
Les desseins s'esquissent
À la croisée des tentations
Quand le désir fourbe le défait
De ses vieux complexes
Il peint son entrecuisse
Fourche de ses fascinations
Tous ces petits gestes impromptus
Colorent sa vie bien trop monotone
Les petits jeux auxquels elle s'adonne
Rythment alors son quotidien
Le ponctue
Dans son bureau du CHU
Lorsque à sa femme il téléphone
Elle le tente et le déraisonne
Le poussant dans une voie sans issue
Elle se découvre à son insu
Lui susurre ses envies
Les fredonne
La vue de ses seins le désarçonne
S'il craque là, maintenant, c'est foutu.
Dix secondes avant la mise à feu.
J'hésite encore, est-ce ça qui rend vraiment heureux ?
Neuf secondes avant le décollage.
Est-ce vraiment bien sage ?
Huit secondes avant que ça s'en aille.
L'attente résonne dans mes entrailles.
Sept secondes avant d'aller au ciel.
Est-ce là l'essentiel ?
Six secondes avant que tout ne s'envole.
J'ai bien peur que ça ne me déboussole.
Cinq secondes avant que ça n'explose.
Mais à quels dangers je m'expose ?
Quatre secondes avant que le sol ne se dérobe. Peut-être que ça durera même jusqu'à l'aube?
Trois secondes avant que ça ne parte.
Voilà que mes jambes s'écartent.
Deux secondes avant le point de non retour. Est-ce que ça rend vraiment sourd ?
Plus qu'une seule seconde avant l'ultime envol et je sens le bas de mon corps qui s'affole.
Le compte à rebours décolle . Je prends la chose en main. Je l'enfonce au plus loin.
Ventre à terre, je m'offre à lui.
Ses mains sûres palpent mes cuisses et sans tergiverser se saisissent de mes fesses. Soulignant leurs rondeurs,
il les considère un instant.
Il contemple mon cul tel deux rochers polis et solidaires, qui abritent entre eux un trésor enfoui. Quelques pièces d'or ou des rubis. Alors qu'il m'écarte les cuisses, je l'espère fouiller en moi.
Je ne me sens plus de pierre mais d'argile.
L'un de ses doigts s'enfonce à présent dans mon orifice.
Je suis de glaise, comme une terre charnue dans laquelle il glisse son majeur.
Je perds le contrôle de mes mouvements.
Ma croupe s'élève et roule,
cherchant ses doigts comme pour leur donner plus de longueur.
Mon ventre se transforme peu à peu en un insatiable volcan.
Tu me la tends comme un bouquet et je me dois de l'honorer.
Je m'approche et je la sens.
De mes deux mains je la saisis, de ma bouche je te remercie.
Et puis tu as collé ton sexe contre le mien.
Je sentais ta chaleur, les battements de ton cœur auprès desquels résonnait les miens.
Jamais je n'avais connu de plus chaleureux miroir.
Des fesses qui ne sont pas comme dans les magazines.
Et c'est ce qui fait leur charme. Peu conformes à instagram.
Sans cesse je ferme les yeux puis je les imagine.
Les frôlements sourds - De notre amour à son aube - Point de non retour.