Fantaisies illustrées



Icônes 2021




Ensorcelée de promesses

Il l'effleure avec adresse juste du bout des doigts Feignant presque la paresse  Avide de caresses elle laisse la dentelle glisser Ensorcelée de promesses Dessinant des tresses ses doigts remontent jusqu'aux seins Ses bourgeons alors

Il l'effleure avec adresse, 

juste du bout des doigts.

Feignant presque la paresse.


Avide de caresses, 

elle laisse la dentelle glisser.

Ensorcelée de promesses.


Dessinant des tresses, 

ses doigts remontent jusqu'aux seins.

Ses bourgeons alors se dressent.


Explose là l'ivresse, 

s'hérisse son fin duvet blond.

Frissons de délicatesse.


Voyant qu'elle s'empresse, 

d'une main il empoigne un sein

et de l'autre une fesse.  


Dunes électriques

De plisser mes yeux  Surgissent tes dunes électriques,   En toi je me perds  J'erre contre ta peau,   Épices et parfums iodés  Me dresse le chemin.

De plisser mes yeux

Surgissent tes dunes électriques, 

En toi je me perds

J'erre contre ta peau, 

Épices et parfums iodés

Me dresse le chemin.



Habillée et plus nue que jamais

Elle décida de ne plus rien couper,

ni raser,

ni épiler. 

Les jours passaient. 

Elle se retrouvait. 

En laissant ses poils repousser, 

jamais elle n'aurait cru retrouver sa féminité.

Sa toison veillait sur son intimité. 

Elle se sentait à la fois habillée 

et plus nue que jamais.

Elle décida de ne plus rien couper,  ni raser,  ni épiler.   Les jours passaient.   Elle se retrouvait.   En laissant ses poils repousser,   jamais elle n'aurait cru retrouver sa féminité.  Sa toison veillait sur son intimité.   Elle se sentait à la fois

Doigts rebelles

En proie à ses vices.

La désirant tant comme amante, 

l'exigeant rien que pour elle.

Au creux de ses cuisses.

Laissant courir ses mains tremblantes, enfouissant ses doigts rebelles.


Le dîner

À me faire rougir des tempes  Ta main guide les miennes sous la table.   Jeanne me sert à boire.     À me promettre de longues crampes  Je flatte ton entrecuisse insatiable.   Jade nous dit bonsoir.     Aller jusqu'à ce que tu te trempes  Puis rire de nos

À me faire rougir des tempes

Ta main guide les miennes sous la table. 

Jeanne me sert à boire. 


À me promettre de longues crampes

Je flatte ton entrecuisse insatiable. 

Jade nous dit bonsoir. 


Aller jusqu'à ce que tu te trempes

Puis rire de nos regards coupables. 

Jules te sert à boire. 


Cliquetis

Le cliquetis de tes longs colliers

Lorsque tu prends les choses en main

Puis que tu me rends chose, l’air de rien.

 

Des chatouillis qui font vibrer

Du bout des ongles ou de tes seins

Avec ta langue ou tes doigts fins

 

Charivari des cercles d’acier

Suivant le rythme de ton bassin

Une cadence en quête du divin

 

Les cris que je laisse échapper

Et qui se mêlent aux tiens

Quand la décharge arrive enfin

 

En toi je me suis évadé

Mon corps est tien, le tien est mien

Enlacés jusqu’au lendemain


Lorsque ta main exerce une pression spontanée,  du galbe jusqu'au creux de mes fesses…  Je retiens ma robe en détresse.  Puis à tes drôles de caresses, je me laisse aller.

Lorsque ta main exerce une pression spontanée,

du galbe jusqu'au creux de mes fesses…

Je retiens ma robe en détresse.

Puis à tes drôles de caresses, je me laisse aller.


Crépuscule

Tombe le crépuscule et tout ce qui va avec.  Elle se déshabille à l'entrée du champs de blé.  Il tremble, il panique, s'empêtre et bientôt recule.  Elle le désinhibe avant de le mettre à nu.  Monte la lune dans le ciel et lui au septième.

Tombe le crépuscule et tout ce qui va avec.

Elle se déshabille à l'entrée du champs de blé.

Il tremble, il panique, s'empêtre et bientôt recule.

Elle le désinhibe avant de le mettre à nu.

Monte la lune dans le ciel et lui au septième.


Je voudrais tant que tu me pétrisses.  Crûment.   Qu'en empoignant mes fesses je frémisse.  Longuement.   Que le duvet de tout mon corps se hérisse.  Immédiatement.   Et qu'enfin se presse contre moi le centre de ton vice.   Indéfiniment.

Je voudrais tant que tu me pétrisses.

Crûment. 

Qu'en empoignant mes fesses je frémisse.

Longuement. 

Que le duvet de tout mon corps se hérisse.

Immédiatement. 

Et qu'enfin se presse contre moi le centre de ton vice. 

Indéfiniment.


Oh !

Un Oh ! s'échappa de sa bouche ronde

En majuscule, en forme de trouble

Désir qui brûle

Désir qui double

Sans nul mot

Se propageant comme une onde

Un Oh ! s'échappa de sa bouche ronde  En majuscule, en forme de trouble  Désir qui brûle  Désir qui double  Sans nul mot  Se propageant comme une onde

Réunies par le hasard, les amies retrouvées bavardent sur le même drap.     Pourquoi le manger cuit si on le préfère cru?  Qu'importe le tissu quand la chaleur prend le dessus?  A quoi bon étouffer alors qu'on peut rire nue?

Réunies par le hasard, les amies retrouvées bavardent sur le même drap.

 

Pourquoi le manger cuit si on le préfère cru?

Qu'importe le tissu quand la chaleur prend le dessus?

A quoi bon étouffer alors qu'on peut rire nue?

 

Un peu plus tard, les amantes se découvrent du bout des doigts.

Un peu plus tard, les amantes se découvrent du bout des doigts.

Delta

Nourrie de caresses humides,   elle s'emplissait de notre joie.   A la croisée de nos fluides,   je m'abreuvais dans son delta.

Nourrie de caresses humides, 

elle s'emplissait de notre joie. 

A la croisée de nos fluides, 

je m'abreuvais dans son delta.


Bombe

Ses dessous rouges et noirs  me font l'effet d'une bombe  Je sens le souffle m'avoir  Rien n'y fait, je succombe

Ses dessous rouges et noirs

me font l'effet d'une bombe

Je sens le souffle m'avoir

Rien n'y fait, je succombe


Flashs

Et puis c'est comme des flashs, 

balayant tout son corps. 

Du haut de ses cuisses jusqu'au creux de ses aisselles. 

Chaque fois qu'elle se lâche, 

ses yeux bleus la dévorent. 

Sa culotte en satin, son bustier de dentelle…


Voulant vider ce qui l'encombre   À l'ombre des regards passants  Elle étouffe ses pensées en nombre     En s'accroupissant lentement   Resurgissent là ses désirs sombres  La luxure, la chair et le sang

Voulant vider ce qui l'encombre 

À l'ombre des regards passants

Elle étouffe ses pensées en nombre

 

En s'accroupissant lentement 

Resurgissent là ses désirs sombres

La luxure, la chair et le sang


Hors de nous

Hors de nous, hors de tout, nous nous défions  Les hordes de nos violons enfin s'accordent  Lissant ton sillon, enfin m’immisçant  Imitant les mouvements sans fin et lancinants  de ton propre bassin.

Hors de nous, hors de tout, nous nous défions

Les hordes de nos violons enfin s'accordent

Lissant ton sillon, enfin m’immisçant

Imitant les mouvements sans fin et lancinants

de ton propre bassin.


Les mains

L'âme un peu trop près du ravin, 

certains ont la main sur le cœur. 

Les siennes vagabondent sur ses seins, 

son bassin, ses fesses et ailleurs.

L'âme un peu trop près du ravin,   certains ont la main sur le cœur.   Les siennes vagabondent sur ses seins,   son bassin, ses fesses et ailleurs.

Fourche

Toutes ces courbes le troublent 

Quand s'évertuent les forces convexes

 

Les desseins s'esquissent 

À la croisée des tentations

 

Quand le désir fourbe le défait 

De ses vieux complexes

 

Il peint son entrecuisse

Fourche de ses fascinations

Toutes ces courbes le troublent   Quand s'évertuent les forces convexes     Les desseins s'esquissent   À la croisée des tentations     Quand le désir fourbe le défait   De ses vieux complexes     Il peint son entrecuisse  Fourche de ses fascinations

Ses petits jeux

Tous ces petits gestes impromptus

Colorent sa vie bien trop monotone

Les petits jeux auxquels elle s'adonne

Rythment alors son quotidien

Le ponctue

Dans son bureau du CHU

Lorsque à sa femme il téléphone

Elle le tente et le déraisonne

Le poussant dans une voie sans issue

Elle se découvre à son insu

Lui susurre ses envies

Les fredonne

La vue de ses seins le désarçonne

S'il craque là, maintenant, c'est foutu.


Conte à rebours

Dix secondes avant la mise à feu.

J'hésite encore, est-ce ça qui rend vraiment heureux ? 


Neuf secondes avant le décollage. 

Est-ce vraiment bien sage ? 


Huit secondes avant que ça s'en aille.

L'attente résonne dans mes entrailles. 


Sept secondes avant d'aller au ciel.

Est-ce là l'essentiel ?


Six secondes avant que tout ne s'envole. 

J'ai bien peur que ça ne me déboussole. 


Cinq secondes avant que ça n'explose. 

Mais à quels dangers je m'expose ?


Quatre secondes avant que le sol ne se dérobe. Peut-être que ça durera même jusqu'à l'aube?


Trois secondes avant que ça ne parte. 

Voilà que mes jambes s'écartent. 


Deux secondes avant le point de non retour. Est-ce que ça rend vraiment sourd ? 


Plus qu'une seule seconde avant l'ultime envol et je sens le bas de mon corps qui s'affole. 


Le compte à rebours décolle . Je prends la chose en main. Je l'enfonce au plus loin.


Ventre à terre

Ventre à terre, je m'offre à lui. 

Ses mains sûres palpent mes cuisses et sans tergiverser se saisissent de mes fesses. Soulignant leurs rondeurs, 

il les considère un instant. 

Il contemple mon cul tel deux rochers polis et solidaires, qui abritent entre eux un trésor enfoui. Quelques pièces d'or ou des rubis. Alors qu'il m'écarte les cuisses, je l'espère fouiller en moi. 

Je ne me sens plus de pierre mais d'argile. 

L'un de ses doigts s'enfonce à présent dans mon orifice. 

Je suis de glaise,  comme une terre charnue dans laquelle il glisse son majeur. 

Je perds le contrôle de mes mouvements. 

Ma croupe s'élève et roule, 

cherchant ses doigts comme pour leur donner plus de longueur. 

Mon ventre se transforme peu à peu en un insatiable volcan.


Tu me la tends comme un bouquet et je me dois de l'honorer.

Je m'approche et je la sens.

De mes deux mains je la saisis, de ma bouche je te remercie.


Et puis tu as collé ton sexe contre le mien.

Je sentais ta chaleur, les battements de ton cœur auprès desquels résonnait les miens.

Jamais je n'avais connu de plus chaleureux miroir.


Des fesses qui ne sont pas comme dans les magazines.

Et c'est ce qui fait leur charme. Peu conformes à instagram.

Sans cesse je ferme les yeux puis je les imagine.


Les frôlements sourds - De notre amour à son aube - Point de non retour.